Tourista
Une belle matinée s'ouvre à moi. Après un petit café en terrasse, direction la plage et son étendue de sable blanc (presque) vierge et immaculé.
9h: seul le bruit des vagues venant mourir sur la grève, et le chant des goélands vient troubler le silence paisible de l'étendue ensoleillée. Bien sûr, je le sais, la tranquillité ne sera que temporaire. Bientôt les envahisseurs sauvages, déferleront sur la plage, arnachés, chargés, fourbis de marmots glapissants et hurlants. Bref, profitons de cet instant et du moment présent.
Des kilomètres de sable fin s'étalent à perte de vue. La mer, légèrement fraiche est une invitation constante à la baignade.
10h: je me suis assoupi, lorsque, je sors de ma torpeur, secoué par les vibrations de la terre. Normal, ils arrivent.
La tranquillité, la douce quiétude sont bien finies. Bruits, piaillements horripilants et conversations insipides sont ésormais au menu.
Et alors que les combattants du feu essayent sans succès de prendre un bain de mer,
d'autres plantent la tente; c'est vrai que la plage est un camping municipal.
ou s'étalent contre ma serviette ou font cramer leur gosse sur la plage, c'est une pratique très courante en effet
ou continuent de se coller à moi.
A côté de cette masse il y en a qui ont compris, que, parfois, même à la plage, c'est bien d'être tranquille
C'était une matinée de plage anodine somme toute.